CDF – C’était bon de retrouver le football…

C’est donc une parenthèse qui s’est ouverte à midi et s’est refermée presque deux heures plus tard ce dimanche 31 janvier. Plus de trois mois sans match amateur en Bigorre, même pas un petit tour de coupe “Mickey” ou autre à se mettre sous la dent, rien…Une disette qui s’est stoppée avec ce drôle de sixième tour de coupe de France entre Tarbes et Onet, et l’on a vite retrouver les réflexes, comme les acteurs d’ailleurs. Dés le coup de sifflet de l’arbitre, les joueurs se sont donnés à fond comme s’il n’y avait jamais eu de coupure. Des frappes, des gestes techniques, des arrêts spectaculaires, des débordements, des tacles, des frictions, des coups de gueule de coachs,…

Le plaisir est vite revenu…

Dans les tribunes, quelques chanceux dont nous faisions parti ont pu retrouver la saveur du football. Enfin pas le même qu’avant Covid. Il manquait tant à certains que quelques supporters tentaient d’entrevoir quelque chose depuis l’avenue Pierre de Coubertin, tout comme les rugbymen du Stado nichés en haut des escaliers de leur stade. Ce n’était toutefois pas encore le grand retour, celui du football où l’on partage un verre entre copains, où l’odeur du sandwich saucisse vous monte au nez à la mi-temps, où l’on conspue un peu l’arbitre sur ces erreurs et chambre les adversaires au moindre petit pont. Toutefois, on a pu voir que notre plaisir était toujours le même et que les habitudes reviennent très vite. On a aimé entendre le speaker, on était content de revoir des visages familiers même masqués, on a vibré dés que le TPF était en mesure de marquer et l’on a pesté quand la défense Tarbaise a pris l’eau…car on en aurait bien repris un tour de plus.

Un match en guise d’espoir…

Le football s’est de nouveau éteint en Bigorre au coup de sifflet final avec l’élimination Tarbaise mais l’on sait que notre plaisir ne sera que meilleur quand le ballon roulera de nouveau sur nos vertes pelouses, en espérant des potes et les familles autour des talanquères. Un espoir pour les milliers de footballeurs Bigourdans qui continuent de venir à chaque entraînement, désormais le week-end couvre-feu oblige. Désormais c’est sûr, on retrouvera notre football pendant, si on apprend à vivre avec, ou après la Covid. Reste à savoir quand…