R2 – Quel coach es-tu…François Guarinos (HAUT ADOUR / TARBES PF II)

26 février 202126 février 2021 puk

Grand manitou de l’ESPB et du Haut Adour du début du siècle, formé au Rodez AF, François Guarinos donne désormais ses conseils en qualité d’adjoint avec la réserve du Tarbes Pyrénées Football. Rencontre et découverte d’un homme qui a marqué le football Bigourdan de son empreinte…

Côté BANC

Comment es-tu devenu entraîneur?

Par mimétisme, sans doute, vis à vis de mon père. J’ai débuté en 1984 avec les cadets de mon club. J avais 19ans.

Quel est ton système de jeu préféré?

Il est préconisé d’utiliser le système qui correspond à son effectif. J’aurais une préférence pour les systèmes à trois défenseurs qui permettent d’être plus nombreux sur la hauteur du terrain. Malheureusement, l’opinion publique frileuse a souvent la “peau” de ces schémas.

Quel est l’entraîneur ou l’équipe qui t’a le plus inspiré?

Lors de mon passage à Rodez, la rencontre avec Michel Poisson a été déterminante. Il a été une source d’inspiration sur le rôle et les visions de l’entraîneur/éducateur.

Quel est ton type de management?

Par expérience, j’ai pu me rendre compte de l’efficacité quand on implique les joueurs dans les projets de jeu et de vie de l’équipe.

La première qualité chez un footballeur?

L’altruisme construit les équipes, l’égoïsme fait gagner les matchs.

Ce que tu pardonnes difficilement chez un joueur?

Il n’y a pas d’attitude irréversible. La tolérance est une qualité quand on éduque…mais on ne peut admettre deux fois la même atteinte.

Ta plus belle performance en tant que coach?

La plus belle performance, c’est de rendre les gens heureux parce qu après, il ne reste que l’aventure humaine, au delà du trophée.
Le match du titre régional avec l’ESPB en 2001 à une saveur émotionnelle particulière. Les treize tours de coupe de france, avec l’ESHA, cumulés sur les années 2008 et 2009 étaient aussi remarquables. Mais tous les autres trophées aussi.

Peux-tu nous raconter ta causerie la plus folle ou la plus motivante?

Avec les 15ans nationaux de Rodez en 1992. On traversait une mauvaise passe et on se déplaçait à Toulouse Fontaines. À la causerie, j ai planté le paper board, sans consignes, au milieu des joueurs et je leur ai simplement demandé comment ils pensaient passer leur après midi. On a gagné 7 à 2.

Une anecdote de vestiaires que tu n’as jamais racontée?

Je cherchais des arguments de motivation pour finir une saison de DHR sur le podium et j’ai gagé que si on y arrivait, je ferai le tour du terrain en…tutu rose. Je ne prenais pas trop de risque, à priori, sentant l’équipe très fatiguée et contre un concurrent direct…Résultat 3 à 0, les images doivent encore exister.