D1 – Quel coach es-tu…Cécilio Hernandez (NOUVELLE VAGUE)

Il connaît le football, notamment celui du département, comme sa poche. Grand amateur de ballon rond, l’actuel entraîneur de l’UST Nouvelle Vague a traîné sa bosse sur de nombreux bancs avec pas mal de succès…

Côté BANC

Comment es-tu devenu entraîneur?

Je suis devenu entraîneur joueur à Lagarde dans les années 90, club qui ensuite a fusionné avec Bazet. J’étais à l’époque entraîneur-joueur de ce club, récompensé d’une montée au terme de la saison. Cela m’a motivé pour franchir le cap et passer définitivement de l’autre côté de la barrière pour les saisons suivantes en ne m’impliquant que pour ce rôle de coach principal. Ensuite, passer tout naturellement mes diplômes pour me renforcer un peu plus dans cette fonction, un très bon souvenir.

Quel est ton système de jeu préféré?

Le 4-2-3-1 est un système qui s’apparente bien à mes joueurs du moment mais j’essaye d’adapter un schéma qui correspond au profil individuel et collectif du groupe. Juste avant l’arrêt de la compétition, le 3-4-3 était un schéma que nous avions travaillé et validé par tous, dommage que nous n’ayons pas pu l’expérimenter.

Quel est l’entraîneur ou l’équipe qui t’a le plus inspiré?

Pour rester plus terre à terre, amateur que nous sommes, Josè Capilla a été l’entraîneur qui m’a le plus inspiré, minutieux de chaque détail, exigeant dans le rôle de chacun. Il avait cette capacité de transcender les joueurs, des discours d’avant match mémorables qui garantissaient presque une victoire dans la tête des joueurs. C’est un des seuls entraîneurs que j’ai connu qui arrivait à convaincre, être apprécier, et surtout être aimé de tous ses joueurs, plutôt rare aujourd’hui.

Quel est ton type de management?

J’essaye à responsabiliser chaque joueur du rôle qui est le sien. Ils doivent et peuvent improviser des séquences de jeu en surprenant l’adversaire , mais, et surtout respecter, la ou les consignes qui ont été mises en place.

La première qualité chez un footballeur?

Les premières qualités sont la simplicité, de faire ce que l’on sait faire, éviter le geste de trop, être constamment dans l’effort, abordable pour ses coéquipiers, être exemplaire en donnant l’envie souvent de se surpasser en ayant surtout l’attitude et le respect de son adversaire, ce n’est qu’un jeu.

Ce que tu pardonnes difficilement chez un joueur?

On peut toujours pardonner à son joueur, il est possible qu’il passe à côté d’une action où d’un match mais l’anti-jeu, la vulgarité et les agressions ne sont pas tolérables. C’est toute son équipe et son club qui est montré du doigt, donc, pardon et tolérance zéro.

Ta plus belle performance en tant que coach?

C’était il y a cinq ans au club de Nouvelle Vague ou l’on évolue à l’époque en D1 pour ma première saison avec ce club. Nous sommes montés en ligue, c’était une première pour l’histoire de ce club depuis sa création et pour moi ce fut une fierté d’emmener ce club à ce niveau. Une performance rare car nous sommes le seul club encore aujourd’hui à avoir fini avec plus de vingt points d’écart sur notre dauphin. Ce fut pour moi ma plus belle saison et la meilleure équipe que j’ai eu le plaisir d’entraîner avec des dirigeants et adjoints à la hauteur de cette saison 2015-2016 magique et inoubliable.

Peux-tu nous raconter ta causerie la plus folle ou la plus motivante?

Aussi bizarre que cela peut l’être, ce fut une causerie silencieuse. C’était à Lagarde à la mi-temps dans les vestiaires. Un match que l’on devait à tout prix gagner pour espérer monter. Nous perdions à ce moment là ,1 à 0, je décide de ne rien dire pendant 15 minutes. Aucun discour, pas de remplacement, simplement un regard pour chacun des joueurs, bref le silence jusqu’à la reprise de la mi-temps. A la fin du match, nous gagnons la rencontre 6 buts à 1, un très bon souvenir.

Une anecdote de vestiaires que tu n’as jamais racontée?

Des anecdotes il y en a tellement qu’il me serait impossible de pouvoir en raconter une. Elles ont toutes leurs petits secrets qui ne sortiront jamais du vestiaire.

Côté DIVAN

Un passe temps en dehors du foot ?

En ce moment beaucoup de marche et promenade en famille et essayer d’entretenir le physique avec quelques kilomètres de footings.

Un talent caché?

J’ai acheté dernièrement une tondeuse thermique et outils pour jardiner. Je m’aperçois que je n’ai pas la main verte. Je suis nul, vivement de retrouver nos belles pelouses des terrains de foot.

Ce qui te met en colère?

Ce sont les personnes qui influencent les plus fragiles et vulnérables pour les vaccins, les pro-où anti-confinement, le couvre-feu, bref des doutes et angoisses.

Une manie qui t’agace chez toi?

Je suis trop exigeant envers les autres surtout en ce moment avec le respect des gestes barrières, cela devient une obsession, peut être un mal pour un bien.

Ton plus beau voyage?

Mes plus beaux voyages, ce sont les moments où je retrouve les gens que j’aime que ce soit au nord et sud-est de la France sans oublier mon pays d’origine l’Espagne.

Ton film preféré?

Hors Normes, centré sur l’autisme et handicap.

Ton émission télé préférée?

L’équipe du soir.

Le plat que tu cuisines?

Je ne cuisine pas ,mais je raffole d’une salade composée au chèvre-chaud accompagnée d’une tortilla préparée par ma femme, une tuerie.

Ta lecture du moment?

Je ne lis pas beaucoup mais j’aime bien lire l’actualité sportive internationale mais surtout Puk et Match, toujours à la pointe de l’info du département.