AUREILHAN – Le dernier envol de Mickaël Merle

Une page d’histoire du club d’Aureilhan s’est tournée ce samedi 19 mai avec le dernier match de Mickaël Merle qui part sur un dernier titre. Toute la rédaction de Puk & Match 65 se joint pour saluer le joueur et l’homme qui aurait du avoir une carrière encore plus immense sans un mal de dos et de hanche récurrent.

Il est des joueurs ou dirigeants qui marquent l’histoire d’un club.
Michaël Merle en fait partie.
Excellent joueur, il est aussi une personne très appréciée en dehors des terrains.
Ce samedi face à Seysses, « Micka » a disputé son dernier match sous les couleurs « orange et bleu ».
Ses partenaires lui ont permis de tirer sa révérence sur une belle victoire, synonyme de 1ère place de Promotion Ligue.
La boucle est bouclée pour cet enfant de l’Asca, qui a occupé tous les postes dans notre club.

Joueur d’abord, en jeune, il a fait partie des équipes terrassant régulièrement les grands de la région comme le TFC ou le Stado. L’Asca jouait alors en Honneur Ligue en U13 et U15.
Ses excellentes prestations lui ont ouvert les portes du centre de formation du TFC.
Après son intermède toulousain, il revient 2 saisons au bercail, sous les ordres de José Capilla, les séniors 1 évoluant alors en PH.
Mais là encore, ses performances ne laissent pas indifférents les gros clubs du département, car Micka rejoindra d’abord Tarbes puis Lourdes, où il étoffera son palmarès.
Malgré une hanche bien fatiguée, JC Mur parvient à le convaincre de revenir finir sa carrière dans son club de cœur.
Pendant, une saison, et malgré la douleur, il sera le leader d’une équipe échouant d’un rien pour l’accession à la Ligue.
En fin de saison, il est obligé de mettre une première fois un terme à sa carrière sur la pelouse de Barbazan et en inscrivant le dernier but de son équipe. Sa hanche abîmée est remplacée par une prothèse totale…
Le foot est terminé, mais il se relance au tennis et progresse rapidement dans les classements départementaux et remportent des tournois.
S’il ne peut plus jouer, il va entraîner.
Pendant 2 saisons, il va former le duo M&M’s avec Mur.
A son actif, une nouvelle seconde place en championnat, un 1/8ème de finale de coupe du midi, une 1/2 finale de coupe de Bigorre et une victoire en coupe du District.
Il fut également responsable de l’école de foot.
Mais le terrain et le jeu lui manquent.
Contre l’avis médical, et un peu celui de ses parents, il va reprendre une licence joueur pour le plus grand bonheur de Jérôme Hauret, qui fera de lui la pierre angulaire de son système.
Ce retour à la compétition est un véritable succès, leader sur le terrain, Micka est aussi un exemple pour ses jeunes coéquipiers. Il leur transmet ce goût de la gagne et cette « grinta » qui leur font parfois défaut.
Avec lui, l’Asca retrouve d’abord la Ligue puis la R3.
Son pari est gagné et il sort donc par la grande porte.
Sa superbe carrière de joueur est désormais derrière lui, mais une autre va peut être débuter.
On parle de celle de dirigeant, à l’image de son papa, Marcel. Il paraît que l’on dit « tel père, tel fils », et bien si l’adage se confirme, Micka sera un grand dirigeant (il en toutes les compétences).
Samedi vers 22 heures, aux abords du stade de l’Adour, tout le monde était un peu triste de le voir s’arrêter.
Tout le monde ou presque.?
En effet, Héléna, sa compagne, et sa fille, la petite Julia, vont pouvoir désormais profiter à plein temps de ce type en or et de ce guitariste hors pair ????.
Nul doute, qu’il viendra participer avec plaisir aux soirées et aux matchs « des anciens et amis de l’Asca », et donc refouler une ou deux fois dans l’année la pelouse de notre stade sans tribune.
En attendant, Micka, merci pour tout.